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L’édition 2014 du festival du film japonais contemporain KINOTAYO débutera le 25 novembre 2014 en Île-de-France et continuera durant tout le mois de janvier 2015 dans les salles partenaires en région. 

Kinotayo : 9ème Edition

Le festival KINOTAYO a pour but de promouvoir le cinéma japonais en France depuis maintenant 9 ans et présente chaque année une sélection de films de moins de 18 mois et inédits en France pour la section en compétition du festival. Au total cette année ce sont 18 films toutes catégories confondues qui seront présentés. 

(c) DR

Après plusieurs mois de visionnage, ce sont 9 films aux thèmes variés, de réalisateurs débutants et confirmés, que les membres du comité de sélection ont choisi :
BACKWATER de Shinji AOYAMA
Disregarded People de Hideo SAKAKI
FORMA de Ayumi SAKAMOTO
La Maison au toit rouge de Yôji YAMADA
Seventh Code de Kiyoshi KUROSAWA
Tamako in Moratorium de Nobuhiro YAMASHITA
The End of the Special Time We Were Allowed de Shingo ÔTA
The Horses of Fukushima de Yôju MATSUBAYASHI
The Light Shines Only There de Mipo Ô


Ils concourent pour le Soleil d’Or, le prix Canon de la Meilleure Photographie et le prix de la Presse qui seront décernés lors de la cérémonie de clôture du festival à Paris le 20 décembre 2014.5 films hors compétition, un hommage, table ronde et rencontres avec des réalisateurs viendront également rythmer cette 9e édition qui est le point de rendez-vous pour tous les amateurs de cinéma qui pourront y découvrir un panorama varié de films japonais.

Qu’est-ce que le Festival Kinotayo?
Créé en 2006, Kinotayo est l’unique festival de films japonais contemporains présenté à ce jour en France. Il est organisé par l’association Kinotayo et reçoit le soutien et le parrainage de nombreux organismes publics et privés, français et japonais.

L’image a toujours fait l’objet d’échanges entre la France et le Japon. Déjà au 19e siècle, le japonisme témoignait de la fascination des impressionnistes français pour l’esthétique japonaise. Le but de Kinotayo est de perpétuer cette tradition de dialogue, tout en sortant des clichés du genre liés à la représentation de la culture japonaise en France. 

D’une part, l’objectif du festival est de porter à la connaissance du public français le point de vue des Japonais sur des faits de société communs à nos deux pays. Pour cela chaque année depuis 9 ans, sont choisis une douzaine de films produits récemment et surtout inédits en France pour les projeter dans le cadre du festival et ainsi faire découvrir au public français la richesse du 7e art japonais. Il s’agit, pour la durée d’une projection, de voir le monde avec un regard japonais empreint d’une grande sensibilité et d’un sens de l’harmonie unique.

D’une part, l’objectif du festival est de porter à la connaissance du public français le point de vue des Japonais sur des faits de société communs à nos deux pays. Pour cela chaque année depuis 9 ans, sont choisis une douzaine de films produits récemment et surtout inédits en France pour les projeter dans le cadre du festival et ainsi faire découvrir au public français la richesse du 7e art japonais. Il s’agit, pour la durée d’une projection, de voir le monde avec un regard japonais empreint d’une grande sensibilité et d’un sens de l’harmonie unique.

Informations générales
Dates
- Cérémonie d’ouverture le 25 novembre 2014 au Gaumont Opéra Premier
- Projections du 26 novembre au 2 décembre 2014 au cinéma Gaumont Opéra Premier
- Séance inaugurale le 28 novembre à la Maison de la culture du Japon à Paris
- Projections du 28 novembre au 19 décembre 2014 à la Maison de la culture du Japon à Paris
- Projection de 3 films de la sélection le 3 décembre dans le Val-d’Oise au Centre culturel de 
l’Orangerie à Roissy-en-France
- Projections de la sélection durant tout le mois de janvier 2015 dans les salles partenaires en 
région

Salles participantes 

Île-de-France
Cinéma Gaumont Opéra Premier
31, bd des Italiens 75002 Paris
M Opéra
Maison de la Culture du Japon à Paris
101 bis Quai Branly, 75015 Paris, France
M Bir Hakeim RER Champ de Mars - Tour Eiffel
Centre Culturel de l’Orangerie
6 Allée du Verger, 95700 Roissy-en-France
M Bobigny - Pablo Picasso

En région

Cannes - L’Olympia
5 rue d’antibes, 06400 Cannes 
Le Cannet - Cannet Toiles
1, rue Victorien Sardou, 06110 Le Cannet
Marly-Les-Metz - Marlymages
Chateau Henrion 
39 rue de Metz, 57155 Marly-Les-Metz
Saint Malo - Le Vauban
10 boulevard de la Tour d’Auvergne, 35400 Saint Malo

 

 Sélection officielle


BACKWATER

Réalisé par : Shinji AOYAMA
Interprètes : Masaki SUDA, Misaki KINOSHITA, Yukiko SHINOHARA, Ken MITSUISHI, Yûko TANAKA 
Sortie : 2013 | Durée : 102 min | VOSTFR | Interdit aux - 15 ans

Synopsis
Tôma, 17 ans, vit dans une ville isolée au bord d’une rivière, avec son père et sa maîtresse Kotoko. Il rend souvent visite à sa mère, Jinko, lui amenant des poissons de la rivière. Tôma lutte contre ses démons sexuels. Tout comme son père qui abuse de sa maîtresse, il ne peut retenir ses pulsions. C’est ainsi que sa relation avec son amie d’enfance, Chigusa, prend fin brusquement. Au même instant, Kotoko, enceinte, s’enfuit de la maison. Fou de rage, le père de Tôma part à sa recherche et tombe nez à nez avec Chigusa en train d’attendre Tôma pour se réconcilier avec lui

Réalisateur 
Shinji AOYAMA est né en 1964 à Kitakyushu où il y réalisera Helpless (1996) son premier long-métrage de cinéma. Après des études à l’université de Rikkyô où il suit les cours du critique et théoricien Shigehiko HASUMI, il s’essaye à la réalisation de courts métrages en 8 mm ; il travaille comme assistant de son camarade Kiyoshi KUROSAWA et de Daniel SCHMID. C’est avec Eureka, Prix de la Critique au Festival de Cannes en 2000 qu’il s’impose sur la scène internationale où la plupart de ses films suivants seront montrés : Desert Moon (2001), La Forêt sans nom (2002), Eli, eli, lema sabachthani? (2005), Crickets (2006), Sad Vacation (2007) et Tokyo Park (2011), Léopard d’Or spécial du jury à Locarno. Également scénariste, dialoguiste, monteur, compositeur de musique, critique, écrivain ainsi que metteur en scène de théâtre ; il est considéré comme l’une des figures cardinales de ladite « Nouvelle Vague » du cinéma japonais apparue dans les années 90

Disregarded People

Réalisé par : Hideo SAKAI
Interprètes : Nao ÔMORI, Hitomi MIWA, Jun MIHO, Tomorowo TAGUCHI, Kenichi TAKITÔ, Chika UCHIDA, Yôsaburô ITÔ 
Sortie : 2014 | Durée : 123 min | VOSTFR | Interdit aux - 18 ans

Synopsis
Yûsuke Mamiana, un homme d’âge moyen, arrive dans une ville portuaire de campagne. Laid et antipathique, ses affaires ne marchent pas et ses relations avec les gens sont tout aussi chaotiques. N’ayant nulle part où aller, il retourne dans sa ville natale où il a été abandonné très jeune par ses parents. Personne ne se souvient de lui et tous le regardent avec suspicion. Seule Kyôko semble avoir de l’affection pour lui. Cette jeune femme au visage marqué cherche un peu d’amour dans cet homme déchiré. Ne sachant comment réagir, Yûsuke répond par le sexe et la violence. Bien qu’elle soit dégoûtée par lui, Kyôko continue malgré tout à le voir car elle se sent enfin traitée comme une femme désirable.
Réalisateur
Né à Nagasaki en 1970, Hideo SAKAKI débute au cinéma comme acteur dans Cette fenêtre est à toi (93), premier long-métrage de Tomoyuki FURUMAYA. Parallèlement il entame une carrière de réalisateur avec le court-métrage ’R’unch Time (1999) sélectionné au Indie’s Movie Festival de Tôkyô, où il fait la connaissance de Ryûhei KITAMURA qui lui offre les rôles principaux du cultissime Versus l’ultime guerrier (2000), puis de Alive (2002). Il joue dans la plupart des films du réalisateur et l’on peut également le voir à l’affiche de The Choice of Hercules (2002) de Masato HARADA et Year One in the North (2005) d’Isao YUKISADA. En 2007 il fait ses débuts de réalisateur dans le cinéma commercial avec GROW (2007). Disregarded People est son 5e long-métrage. Tourné dans sa ville natale, sur les îles Gotô au large de Nagasaki, il a été présenté au 26e Festival international du film de Tôkyô.

FORMA

Réalisé par : Ayumi SAKAMOTO
Interprètes : Emiko MATSUOKA, Nagisa UMENO, Seiji NOZOE, Ken MITSUISHI, Ryô NISHIHARA 
Sortie : 2014 | Durée : 145 min | VOSTFR
Synopsis
Un soir, en rentrant chez elle, Ayako Kaneshiro retrouve une ancienne camarade d’école Yukari Hosaka. La voyant en difficulté, Ayako l’invite à travailler dans sa société, ce que Yukari accepte rapidement. Mais, tout d’un coup, Ayako devient très froide avec elle. Son comportement étrange met Yukari de plus en plus mal à l’aise. Afin de comprendre d’où vient cette haine grandissante, Ayako décide de mettre cartes sur table. Quels mensonges se cachent derrière cette machination ?
Réalisatrice
Née à Kumamoto en 1981, Ayumi SAKAMOTO monte à Tôkyô après le bac afin de devenir réalisatrice, fortement marquée par la découverte du cinéma iranien et européen (Haneke). Elle commence à travailler comme assistante dans un studio de réalisation de films publicitaires et rencontre Keisuke YOSHIDA, éclairagiste et collaborateur de Shinya TSUKAMOTO, grâce auquel elle rejoint l’équipe du cinéaste en tant qu’assistante éclairagiste sur Snake of June (2002) et Vital (2004). Parallèlement elle entame l’écriture de son premier long-métrage en collaboration avec Ryô NISHIHARA. Après un long processus de création qui durera 6 ans, FORMA voit enfin le jour et obtient une reconnaissance critique sur la scène internationale avec le prix Fipresci à la 64e Berlinale ainsi que le prix du meilleur film japonais au Festival international du film de Tôkyô 2013.

La Maison au toit rouge

Réalisé par : Yôji YAMADA
Interprètes : Takako MATSU, Haru KUROKI, Takatarô KATAOKA, Hidetaka YOSHIOKA, Satoshi TSUMABUKI, Chieko BAISHÔ
Sortie : 2014 | Durée : 136 min | VOSTFR
Synopsis 
Japon, 1936. Taki quitte sa campagne natale pour travailler comme bonne dans une petite maison bourgeoise en banlieue de Tôkyô. C’est le paisible foyer de Tokiko, son mari Masaki et leur fils de 6 ans. Mais quand Itakura, le nouveau collègue de Masaki, rentre dans leurs vies, Tokiko est irrésistiblement attirée par ce jeune homme délicat, et Taki devient le témoin de leur amour clandestin. Alors que la guerre éclate, elle devra prendre une terrible décision. Soixante ans plus tard, à la mort de Taki, son petit neveu Takeshi trouve dans ses affaires une enveloppe scellée qui contient une lettre. Il découvre alors la vérité sur ce secret si longtemps gardé.
Réalisateur 
Né en 1931 à Toyonaka (préfecture d’Ôsaka) Yôji YAMADA est le vétéran du cinéma japonais. Il entre aux studios Shôchiku en 1954 où il devient assistant de Yoshitarô Nomura pour lequel il signe plusieurs scénarios. Il fait ses débuts en 1961 avec la comédie L’Étranger du premier étage. Il est surtout connu pour avoir créé le personnage de Tora-san qui donnera naissance à la plus longue série de l’histoire du cinéma (48 films de 69 à 95), grâce au succès de laquelle il devient le pilier du studio. Il obtient à quatre reprises le prix du meilleur film décerné par l’Académie du Cinéma Japonais pour Les Mouchoirs jaunes du bonheur (1977), Le Fils (1991), L’École (1993) et Le Samouraï du crépuscule (2002), lequel est nominé pour le 76e Oscar du meilleur film étranger. Cinéaste populaire à succès, YAMADA perpétue depuis plus d’un demi-siècle l’héritage du style d’Ôfuna de la Shôchiku, caractérisé par la sentimentalité de ses comédies et drames domestiques remplis d’une compassion bienveillante. La Maison au toit rouge, son 82ème film, a remporté le prix d’interprétation féminine à la dernière Berlinale.

Seventh Code

Réalisé par : Kiyoshi KUROSAWA
Interprètes : Atsuko MAEDA, Ryôhei SUZUKI, Aissy, Hiroshi YAMAMOTO 
Sortie : 2013 | Durée : 60min | VOSTFR

Synopsis 
Vladivostok, Russie. Akiko est à la recherche de Matsunaga, un homme d’affaires qu’elle n’arrive pas à oublier depuis qu’ils ont passé une soirée ensemble. Le retrouvant enfin, Matsunaga, qui ne se souvient pas d’elle, lui dit de ne faire confiance à personne dans ce pays étranger et disparaît à nouveau. Réussissant à se faire embaucher dans un restaurant tenu par un expatrié japonais, Akiko passe son temps à scruter la rue jusqu’à ce qu’elle voit Matsunaga passer. S’ensuit une filature à travers la ville jusqu’à une usine désaffectée où Akiko l’aperçoit en train de faire des affaires avec la mafia locale…

Réalisateur 
Né en 1955 à Kôbe, Kiyoshi KUROSAWA est la figure de proue de la « Nouvelle Vague » ayant émergé au Japon dans les années 90. Fortement marqué dans son enfance par la série B horrifique italienne et le cinéma d’action hollywoodien des années 70, il commence à réaliser ses premiers films en 8 mm alors qu’il étudie la sociologie à l’université de Rikkyô, où il suit les cours de cinéma de l’influent critique Shigehiko HASUMI. Assistant de Kazuhiko HASEGAWA et Shinji SÔMAI, il fait ses débuts professionnels dans le cinéma pink avec Kandagawa Wars (1983). Dans les années 90 il travaille principalement pour la télévision et le marché de la location vidéo, naviguant entre les genres (yakuza, horreur, policier, comédie), il réalise pas moins de 25 longs-métrages avant d’obtenir la reconnaissance internationale avec le thriller Cure (1997). Il s’affirme dès lors comme un véritable auteur dont les films sont montrés dans les plus grands festivals : License to Live (Berlin), Vaine Illusion (Venise), Charisma, Jellyfish et Tôkyô Sonata (Cannes). Il contribue parallèlement à rénover le film de fantômes moderne avec des films comme Séance (2000), Kaïro (2001), Loft (2005) ou Rétribution (2006). Il est également l’auteur d’ouvrages critiques et enseignant en cinéma.

Tamako in Moratorium

Réalisé par : Nobuhiro YAMASHITA
Interprètes : Atsuko MAEDA, Suon KAN, Seiya ITÔ, Keiichi SUZUKI, Kumi NAKAMURA, Yasuko 
TOMITA 
Sortie : 2013 | Durée : 78 min | VOSTFR

Synopsis 
Après avoir terminé ses études à l’université, Tamako retourne dans sa ville natale. Elle s’installe chez son père, responsable d’un magasin d’équipement de sport. Mais elle n’aide pas au magasin et ne participe pas aux travaux ménagers. Elle passe ses journées à manger, faire la sieste, jouer aux jeux vidéo ou lire des mangas. Son père ne cautionne pas la vie qu’elle mène, mais ne peut s’empêcher de continuer à la couver. Pourtant, peu à peu, au fil des saisons et au contact de son père et de ses proches, l’esprit et l’attitude de Tamako commencent à changer.

Réalisateur 
Né en 1976, Nobuhiro YAMASHITA étudie le cinéma à l’Université des Beaux-Arts d’Ôsaka, d’où sont issus plusieurs cinéastes indépendants reconnus, tels que Kazuyoshi KUMAKIRI, dont il sera l’assistant sur son film de fin d’études Le Banquet des bêtes (1997). Il y rencontre notamment Kôsuke MUKAI, talentueux scénariste avec qui il coécrit la plupart de ses films. Parfois comparé à Jim Jarmush ou Aki Kaurismaki pour ses portraits de jeunes marginaux à la dérive dans une veine intimiste, Nobuhiro YAMASHITA se fait remarquer au japon par sa trilogie d’Ôsaka à l’humour 
absurde et pince-sans-rire avec Hazy Life (1999), No One’s Ark (2003) et Ramblers (2004) ; tous tournés dans la région et interprétés par Hiroshi YAMAMOTO, acteur fétiche et alter-égo du cinéaste. Mais c’est à partir de son 5e long qu’il obtient le succès commercial avec Linda Linda Linda (2005) et quitte Ôsaka pour s’installer à Tôkyô. Tamako in Moratorium est son 10e long et sa seconde collaboration avec l’actrice Atsuko MAEDA après The Drudgery Train (2012).

The End of the Special Time We Were Allowed

Réalisé par : Shingo ÔTA
Interprètes : Sôta MASUDA, Kurando TOMINAGA, Shingo ÔTA 
Sortie : 2014 | Durée : 121 min | VOSTFR
Synopsis 
Ce documentaire retrace les derniers jours de la vie du musicien Sôta Masuda. Très talentueux, il remporte un concours musical à l’âge de 17 ans. Mais tout s’écroule lorsque les membres de son groupe entrent à l’université. Il déménage à Tôkyô et plonge rapidement dans la drogue pour tromper son mal-être. Après avoir frôlé la mort, il retourne dans sa ville natale. Ses amis sont prêts à reprendre la musique, mais juste pour s’amuser. Masuda rêve de professionnalisme et s’éloigne, peu à peu, de ses proches. Ses fans également semblent être moins nombreux. Suivi par une caméra pour un documentaire, Masuda met fin à ses jours avant que le tournage ne se termine.
Réalisateur 
Né en 1985 à Nagano, Shingo ÔTA commence à réaliser des films indépendants alors qu’il suit des cours à l’université de Waseda (Tôkyô). Son film de fin d’études Graduation (2009), documentaire tourné dans un style improvisé et sans scénario qui décrit le quotidien d’un jeune en retrait social (hikikomori), obtient le prix du public et un prix d’excellence au Image Forum Festival en 2010. La même année il tourne Kids and Grownups, un making-off de Hospitalité de Kôji FUKADA, présenté au Festival de film asiatique d’Ôsaka. The End of the Special Time We Were Allowed qui documente sur une période de 7 ans la vie d’un ami proche suicidé, a été sélectionné au Festival International du documentaire de Yamagata en 2013. Les films de Shingo ÔTA sont des odes à l’humain, dépeignant 
l’existence humaine entre réalité et fiction, excès et humour. Basé à Yokohama depuis 2009 il se produit également au théâtre avec la troupe Chelfitsch fondée par l’auteur dramatique et metteur en scène Toshiki OKADA.

The Horses of Fukushima

Réalisé par : Yôju MATSUBAYASHI
Interprètes : 
Sortie : 2013 | Durée : 74 min | VOSTFR

Synopsis
Personne n’aurait pu prédire le terrible destin de Mirror’s Quest et ces chevaux de Fukushima en mars 2011. Échappant de peu au tsunami et exposés aux radiations dans le périmètre de 20 km autour de la centrale nucléaire, l’écurie s’est retrouvée abandonnée pendant des semaines sans nourriture. Condamnés à être euthanasiés, les chevaux ont survécu grâce au rôle primordial qu’ils jouent dans le grand festival annuel équestre qui existe depuis plus de 1000 ans. L’avenir de cette écurie est devenue un véritable casse-tête pour les autorités et pour la société de viande chevaline voisine. Ironiquement, la catastrophe nucléaire aura permis aux chevaux de Fukushima de vivre plus longuement, sans crainte d’être abattus.
Réalisateur 
Né en 1979 à Fukuoka, Yôju MATSUBAYASHI entreprend en 1999 de parcourir l’Asie en routard avant d’intégrer l’Académie Japonaise des Arts Visuels (fondée par IMAMURA) où il suit notamment l’enseignement du documentariste Kazuo HARA (L’armée de l’Empereur s’avance). En 2004 il tourne son film de fin d’études Dear Respectful Humans sur un sans-abri du quartier de Shinjuku. Cinéaste résolument engagé, il débute sa carrière comme assistant reporter d’image et couvre des zones de conflits (Afghanistan, Indonésie). Fortement marqué par la découverte des documentaires d’IMAMURA, il achève son premier long en 2009 avec Fleurs et troupes primé au Japon, dans lequel il part recueillir la parole d’anciens soldats de l’armée impériale demeurés en Birmanie. Son film suivant Fukushima, Mémoires d’un paysage perdu (2011) qui va à la rencontre des réfugiés est primé au Festival International Jean Rouch. The Horses of Fukushima son dernier documentaire, composant un projet de trilogie sur la catastrophe, se tourne vers le sort de chevaux contaminés par les radiations.

The Light Shines Only There

Réalisé par : Mipo Ô
Interprètes : Gô AYANO, Chizuru IKEWAKI, Masaki SUDA, Kazuya TAKAHASHI, Shôhei HINO, Hiroko ISAYAMA, Tajirô TAMURA 
Sortie : 2014 | Durée : 120 min | VOSTFR | Interdit aux - 15 ans
Synopsis 
Suite à accident, Tatsuo ne travaille plus. Depuis, il vit au jour le jour, sans but. Un jour, il fait la connaissance de Takuji, un garçon grossier mais attachant, à qui il donne son briquet. En retour, Takuji l’invite chez lui, une vieille baraque laissée à l’abandon où il vit avec Chinatsu, sa soeur aînée et ses deux parents. Tatsuo et la jeune femme se sentent attirés l’un vers l’autre et se rapprochent peu à peu. Mais Tatsuo est loin d’imaginer la vie sordide que mène Chinatsu pour subvenir aux besoins de sa famille. Malgré tout, l’amour que lui porte Tatsuo reste inébranlable. Grâce à elle, il reprend le goût à la vie et sent que la chance lui sourit de nouveau. Jusqu’au jour où un nouvel incident survient.
Réalisatrice 
Mipo Ô est née en 1977 dans la préfecture de Mie. Après avoir été diplômée de l’université des Beaux-Arts d’Ôsaka elle intègre la société de production du réalisateur Nobuhiko ÔBAYASHI (House, La Nouvelle de la classe) en tant que scénariste. Elle signe plusieurs courts-métrages primés comme Eye, sélectionné au festival Short Short Film en 2002 et Harmony, Grand Prix de la section Digital Short au Festival du Film Fantastique de Tôkyô. Elle se lance dans son premier long-métrage avec The Sakai’s Happiness (2006), suivi de Here Comes the Bride, My Mom! pour lequel elle remporte le prix Kaneto SHINDÔ en 2010. Son 3e film The Light Shines Only There est la seconde adaptation d’une œuvre de l’auteur suicidé Yasushi SATÔ après Sketches of Kaitan City de Kazuyoshi KUMAKIRI. Il a été récemment présélectionné par le Japon pour concourir à l’Oscar du meilleur film étranger.

Films hors compétition et animations autour des séances du Festival Kinotayo


Dans quelques jours débutera le festival KINOTAYO, et avec lui les projections, rencontres avec des réalisateurs et autres animations autour des séances seront autant d’occasions de présenter la valeur de la production cinématographique japonaise. 

Le festival accueillera quatre réalisateurs : Nobuhiro YAMASHITA (Tamako in Moratorium), Yôju MATSUBAYASHI (The Horses of Fukushima) et Hideo SAKAKI (Disregarded People) qui viendront présenter leur film en compétition pour la plus grande joie des cinéphiles. Hors compétition, Philippe-Emmanuel SORLIN (JAPANSCOPE) sera aussi présent pendant le festival pour parler de son film et de la nouvelle Nouvelle Vague au Japon

Pour compléter cette sélection de films en compétition, le festival Kinotayo propose également 5 
films hors compétition : 
- CAMPAIGN et CAMPAIGN 2 de Kazuhiro SODA
- JAPANSCOPE de Philippe-Emmanuel SORLIN
Sapporo Olympiades 1972 de Masahiro SHINODA
Touching the Skin of Eeriness de Ryûsuke HAMAGUCH

En partenariat avec Elephant Films, un hommage sera rendu cette année à Seijun SUZUKI, réalisateur incontournable du cinéma japonais. Ses films La Marque du tueur et La Jeunesse de la bête seront projetés durant le mois de décembre à la Maison de la culture du Japon à Paris. Pour les connaisseurs tout comme pour les plus novices, ces films seront introduits par Charles TESSON, critique et historien du cinéma.

Films hors compétition

CAMPAIGN

Réalisé par : Kazuhiro SÔDA
Interprètes : Kazuhiko YAMAUCHI, Sayuri YAMAUCHI, Junichirô KOIZUMI, Yoriko KAWAGUCHI
Sortie : 2007 | Durée : 120 min | VOSTFR 
Synopsis
Yama-san dispose du soutien du Premier Ministre Junichirô Koizumi pour les élections au conseil de la ville de Kawasaki. Mais il ne possède aucune expérience politique et n’a aucun charisme. Ce documentaire dans le style cinéma-vérité suit une campagne électorale houleuse et tente de mettre en exergue la véritable nature de la « démocratie ».
Réalisateur 
Kazuhiro Sôda est né en 1970 à Ashikaga. Diplômé de l’université de Tôkyô, il s’installe à New York en 1993 afin d’étudier le cinéma de fiction à l’École des Arts visuels de New York. Après son diplôme il commence à travailler dans la réalisation de documentaires TV pour la chaîne NHK, avant de se consacrer au documentaire de cinéma avec CAMPAIGN, chronique tragi-comique d’un candidat parachuté aux municipales. Marqué par la découverte de Frederick Wiseman et puisant aux sources du « cinéma direct », il construit une œuvre de décryptage de la société contemporaine japonaise à travers ses « films d’observation » qui en font le fer de lance du documentaire japonais. Après MENTAL qui observe l’isolement de patients atteints de maladie mentale, il réalise Théâtre 1/2, portrait d’un dramaturge et metteur en scène japonais. CAMPAIGN 2 tourné quelques semaines après la catastrophe de Fukushima est son 5e « film d’observation

CAMPAIGN 2

Réalisé par : Kazuhiro SÔDA
Interprètes : Kazuhiko YAMAUCHI, Sayuri YAMAUCHI, Yûki YAMAUCHI
Sortie : 2013 | Durée : 149 min | VOSTFR
Synopsis
Après la catastrophe de Fukushima, Yama-san conduit sa campagne électorale en portant un message anti-nucléaire. Mais, cette fois-ci , il se présente sans soutien politique. Il n’a pas de moyen et dispose de très peu de temps pour sa campagne. Ce documentaire s’intéresse à l’après-Fukushima à travers un microcosme du paysage politico-psychologique du Japon

“JAPANSCOPE, Panorama de la nouvelle Nouvelle Vague” Dans la collection CINÉMA DE NOTRE TEMPS. [DOMAINE JAPONAIS 3]

Réalisé par : Philippe-Emmanuel SORLIN
Interprètes : Hisayasu SATÔ, Takehisa ZEZE, Kiyoshi KUROSAWA, Shinji AOYAMA, Takenori SENTÔ, Shinya TSUKAMOTO, Gakuryû ISHII
Sortie : - | Durée : 60 min | VOSTFR

Synopsis
Philippe-Emmanuel Sorlin et André S. Labarthe dressent un panorama autour d’une demi-douzaine de cinéastes vétérans rencontrés à Tôkyô. Ce film revient sur la période des années 1990-2000 qui fut au Japon le moment convergent d’une incroyable énergie. Une immense richesse cinématographique, tant par l’émergence de nouveaux cinéastes originaux en grand nombre, que dans leurs profondes connaissances cinéphiles, et aussi dans leur disposition esthétique à inventer une modernité dont ils firent tous l’argument politique de leurs films. Cela les rapproche incontestablement de la Nouvelle Vague française des années 1960. Une nouvelle « Nouvelle Vague » 
était née au Japon en 1990, malgré l’origine et le parcours très divers de tous ces cinéastes rencontrés.

Réalisateur
Poète et cinéaste, amoureux à ses heures perdues, Philippe-Emmanuel Sorlin a commencé il y a vingt ans simultanément par des films expérimentaux vidéos (Ars exilum mundi, Vidéoformes Clermont-Ferrand 1991) et des fictions en support cinéma 16 & 35 (J’imagine le froid, Grand Prix de Dresde en 1992, Commerce sélection Clermont-Ferrand 2001). Il a fondé Eden out Éditions, une auto-édition sans dépôt légal de livres de crobars, de collages pornos ainsi que d’autres sujets stratosphériques. Il est chargé de cours sur l’Histoire du cinéma japonais à l’université de Saint-Denis Paris VIII. Son premier long métrage Les Filles du feu a sa sortie prévue début 2015.

Sapporo Olympiades 1972

Réalisé par : Masahiro SHINODA
Sortie : 1972 | Durée : 167 min | VOSTFR
Synopsis 
Le film officiel des XIe Jeux Olympiques d’hiver, réalisé par Masahiro Shinoda, qui fut en son temps une des figures majeures de la nouvelle vague japonaise. Les Jeux de Sapporo, la capitale de l’île du Hokkaido, ont eu lieu du 3 au 13 février 1972. Masahiro Shinoda, lui-même athlète, donne une approche très personnelle, et souvent poétique, des compétitions. Plus de 40 ans après sa réalisation, ce film garde une étonnante fraîcheur à travers ses audaces formelles. Sapporo Olympiades 1972 est aussi une formidable prouesse technique, à l’instar de son « grand frère », 
le fameux Tôkyô Olympiades 1964 réalisé par Kon Ichikawa : il a nécessité 275 personnes sur le terrain, dont 46 chefs opérateurs qui ont tourné près de 84 heures d’image, soit près de 150 kilomètres de pellicule, 54 caméras et 71 objectifs. Ce documentaire montre également l’interview de Yukio Kasaya, médaillé d’or en saut à ski à Sapporo, réalisé par Shinoda lui-même.
Réalisateur 
Masahiro Shinoda est né en 1931 dans la préfecture de Gifu. Diplômé de l’université de Waseda, il entre aux studios Shôchiku en 1953 en tant qu’assistant réalisateur. En 1960, il fait ses débuts de réalisateur avec One-Way Ticket for Love. La même année, il réalise Dry Lake d’après le scénario de Shûji Terayama et grâce au style libre de ce film, il est considéré comme une des figures de la « nouvelle vague Shôchiku » au même titre que Nagisa Ôshima et Kijû Yoshida. En 1967, il fonde Hyôgensha, société de production indépendante, avec Shima Iwashita qui est son épouse et actrice. Double suicide à Amijima est invité à la Mostra de Venise en 1969 et Silence au festival de Cannes en 1971. Sapporo Olympiades 1972 est nominé au Golden Globe du meilleur long métrage de documentaire. Depuis les années 80, il réalise des films de divertissement comme MacArthur’s Children (1984), Childhood Days (1990) et Setouchi Moonlight Serenade (1997) qui composent la trilogie de l’enfance. Gonza the Spearman d’après une pièce de jôruri remporte l’Ours d’argent de la meilleure contribution artistique à la Berlinale en 1986. Il prend sa retraite après Spy Sorge réalisé en 2003.

Touching the Skin of Eeriness

Réalisé par : Ryûsuke HAMAGUCHI
Interprètes : Shôta SOMETANI, Kiyohiko SHIBUKAWA, Houshi ISHIDA, Natsumi SETO, Jun MURAKAMI, Aoba KAWAI, Ayumi MIZUKOSHI Sortie : 2014 | Durée : 54 min | VOSTFR/A

Synopsis 
Chihiro vit avec Tôgo, son demi-frère plus âgé, depuis la mort de son père. Tôgo et sa petite amie Satomi ont beau l’entourer de toute leur affection, Chihiro n’arrive pas à combler son sentiment de solitude et devient complètement absorbé par la danse moderne qu’il pratique avec Naoya, un camarade de classe. Bientôt, des événements étranges viennent perturber la ville où les deux adolescents dansent si innocemment.

Réalisateur 
Né en 1978 dans la préfecture de Kanagawa, Ryûsuke Hamaguchi est diplômé en lettres de l’université de Tôkyô. Après avoir travaillé comme assistant pour la télévision et le cinéma, il intègre l’université des Beaux-Arts de Tôkyô. Son film de fin d’études Passion (2008), remarqué par Kiyoshi Kurosawa dont il suit l’enseignement, obtient une reconnaissance critique et est invité au Festival International de San Sébastien et au Tokyo FilmeX. I Love Thee for Good qui renoue avec le thème du marivaudage, est présenté à Paris Cinéma en 2010. Parmi ses films notables on lui doit la coproduction nippo-coréenneThe Depths (2010) et une trilogie documentaire sur le Tôhoku co-réalisée avec Kô Sakai (The Sound of the Waves, Voices from the Waves et Storytellers). Cinéphile admirateur de Rohmer, Cassavetes ou Ozu ; le cinéma de Hamaguchi explore la complexité des relations intimes et possède ce goût du jeu entre réel et fiction.

Hommage à Seijun SUZUKI

A l’occasion de cette 9e édition, le festival Kinotayo rendra un hommage au réalisateur Seijun SUZUKI avec la projection de deux de ses films : La Jeunesse de la bête et La Marque du tueur qui sont des films d’action avec notamment Joe SHISHIDO. 
Ces projections sont rendues possibles grâce au partenariat avec Elephant Films qui sort La Jeunesse de la bête et La Marque du tueur en DVD et Blu-Ray le 18 novembre en France. 
Une occasion rare d’admirer l’esthétique unique de Seijun SUZUKI sur grand écran et en copie neuve restaurée puisque cette version des films sera projetée en exclusivité pour le Festival.

Biographie
Pop, excessif, iconoclaste, baroque, excentrique, imprévisible… le cinéma de Seijun Suzuki, enfant terrible de la Nikkatsu, s’amuse à subvertir et parodier les codes du style Nikkatsu Akushon (pour action) ; des inventions formelles de La Jeunesse de la bête à son chef-d’œuvre avant-gardiste La Marque du Tueur, responsable de son renvoi du studio en 68. Ressuscité dans les années 80 (Mélodie tzigane), il connaîtra une reconnaissance tardive en occident dans les années 90.

La Jeunesse de la Bête

Interprètes : Joe SHISHIDO, Misako WATANABE, Tamio KAWAJI
Sortie : 1963 | Durée : 91 min | VOSTFR | Interdit aux - 18 ans
Synopsis
Jô joue un jeu dangereux : afin de venger la mort d’un de ses amis, le détective accumule les délits en se faisant passer pour un vulgaire voyou. Conformément à ses attentes, les yakuzas le recrutent rapidement et il intègre le gang qu’il veut détruire en semant la discorde de l’intérieur. Un plan machiavélique se met en place alors que le massacre commence.

La Marque du Tueur

Interprètes : Joe SHISHIDO, Kôji NANBARA, Annu MARI, Mariko OGAWA, Isao TAMAGAWA
Sortie : 1967 | Durée : 91 min | VOSTFR | Interdit aux - 18 ans
Synopsis 
Le tueur numéro 3 devient la cible de ses commanditaires après avoir raté un contrat. Alors qu’il se défait sans mal des hordes d’assassins envoyés à sa suite, il trouve le réconfort auprès de ses maîtresses. Mais le défi ultime s’annonce quand le mystérieux tueur numéro 1, dont personne de vivant n’a jamais vu le visage, se met également à ses trousses.

Réalisateurs invités

Yôju MATSUBAYASHI

Projections de The Horses of Fukushima en présence du réalisateur
1 décembre 2014 à 19h30 au cinéma Gaumont Opéra Premier 
2 décembre 2014 à 20h00 à la Maison de la culture du Japon à Paris
3 décembre 2014 à 17h30 à la Maison de la culture du Japon à Paris

Hideo SAKAKI

Projections de Disregarded People en présence du réalisateur
- 18 décembre 2014 à 20h15 à la Maison de la culture du Japon à Paris
- 19 décembre 2014 à 14h30 à la Maison de la culture du Japon à Paris

Nobuhiro YAMASHITA

Projections de Tamako in Moratorium en présence du réalisateur
- 18 décembre 2014 à 18h à la Maison de la culture du Japon à Paris
- 19 décembre 2014 à 20h30 à la Maison de la culture du Japon à Paris

Philippe-Emmanuel SORLIN

Table ronde autour de la Nouvelle Vague japonaise avec Philippe-Emmanuel SORLIN, Jean-Pierre LIMOSIN, Stephen SARRAZIN 
- 6 décembre 2014 à 16h à la Maison de la culture du Japon à Paris

 Films d'ouverture et de clôture du festival

Le temps est venu pour nous de lever le voile sur les films d'ouverture et de clôture du festival.


En films d'ouverture seront projetés:
The Kingdom of Dreams and Madness de Mami Sunada, le 25 novembre au cinéma Gaumont Opéra Premier. 
La Maison au toit rouge de Yôji YAMADA, le 28 novembre à la Maison de la culture du Japon à Paris. 
Enfin, c'est Beautiful New Bay Area Project de Kiyoshi Kurosawa qui clôturera le festival en Île de France le 20 décembre.

Nous vous dévoilons dès maintenant l'une des surprises du festival :
Souvenirs de Marnie de Hiromasa Yonebashi, le nouveau film du Studio Ghibli, sera projeté en avant-première à Kinotayo le 13 décembre à 20h30 à la Maison de la culture du Japon à Paris ! Avec The Kingdom of Dreams and Madness, Kinotayo vous invite à retrouver la magie du mythique studio d'animation.

Agenda des séances

Les salles de cinéma


source : http://www.kinotayo.fr/