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L'éditeur de bédés coréennes dans une mauvaise passe ?
 
 
C'est en tout cas ce qu'on serais tenté de croire car d'après le site société.com, la maison d'édition de Christophe Lemaire serait en liquidation judiciaire depuis le 22 juillet dernier.
 
Déjà depuis 2007, la maison d'édition avait donner des signes inquiétants sur la santé de son activité en choississant arrêter ou de ralentir plusieurs titres.
 
 
 
Pour rappel, la mise en liquidation judiciaire est prononcée par un tribunal quant ce dernier constate que l'entreprise est en cessation de paiements (impossibilité de payer ses dettes) et qu'elle ne peut pas être redressée.
 
Un liquidateur va être (ou a déjà été) nommé par le tribunal afin de vendre les actifs de l'entreprise et rembourser ainsi ses créanciers; le tribunal peut aussi autoriser l'entreprise à poursuivre son activité, pendant un laps de temps défini par la loi et qui peut être éventuellement prolongé.
 
Voir le site Lexinter pour plus de détails.



Christophe Lemaire, directeur éditorial et gestionnaire de Seebd, avait aussi travaillé auparavant chez Le Téméraire, éditeur de mangas érotique disparu depuis.

En 2000, il entre chez Seebd et en 2002, il découvre la bédé coréenne à  Francfort et à Angoulème. Plusieurs années après que Kana ait tenté une première fois, et sans trop de succès, d'éditer du manha en France, il décide de partir alors là-bas négocier l'achat de plusieurs titres, et juin 2003 voir l'apparition de Tokebi, un des principaux éditeur de manhwa en France avec Soleil. Ce premier label est destiné à un public masculin et édite des titres de qualité très inégales dont on peut retenir Chonchu, Priest, PK...

En janvier 2004 apparait l'équivalent de Tokebi pour un public féminin avec Saphira; sont édités Audition, INVU, Les Bijoux, Vitamin...

La même année apparait Kabuto, label shounen manga qui éditera entre autres le fameux Patlabor de Masami Yuuki, et Akiko, dédié au shoujo manga (Amakusa 1637 de Akaishi Michiyo, Love celeb de Shinjo Mayu).
 
Seebd avait aussi été l'éditeur de la collection Bdérogère (mangas érotiques, dont des titres de Oh! Great, Utatane ou Toshio Maeda), abandonnée il y a quelques années.
 
La politique de Seebd n'a pas toujours fait l'unanimité auprès d'une certaine partie des fans, pour qui l'éditeur faisaient partis des responsables du gonflement disproportionné que connait le marché de la bande dessinée asiatique en France depuis 2003, entre autre en éditant des quantités irraisonnées de bande dessinées coréennes de qualité très variable.
 
 
 
Source de l'info : Societe.com via Rody sur le forum.